27 Sep

Le marché de Montréal a-t-il surchauffé ?

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Publié par: John Burgess

Selon Lukas Jasmin-Tucci, analyste à la Société canadienne d’hypothèques et de logement, bien qu’il y ait eu des preuves au cours des deux derniers trimestres que l’accélération des prix sur le marché montréalais est problématique et qu’il y a maintenant une surchauffe modérée du marché, la surévaluation du marché reste faible. Cette affirmation est assortie d’une mise en garde : les prix des maisons corrigés de l’inflation (prix réels des maisons) ont fortement augmenté au cours des derniers trimestres, mais la croissance du revenu personnel disponible et de la population entre 25 et 34 ans a connu des gains plus modestes. Une surévaluation reste donc possible dans un avenir proche. Le rapport complet de la SCHL et l’extrait pour Montréal sont disponibles aux liens ci-dessous.

Évaluation du marché de habitation Q3 2020

Évaluation du marché Montréalais

 

10 Sep

La Banque du Canada maintient le taux directeur

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Publié par: John Burgess

Comme prévu, en fait télégraphié par la Banque du Canada elle-même, le taux directeur reste inchangé à 0,25%. C’est là qu’il restera probablement à court terme car la Banque a déclaré que les taux d’intérêt négatifs ne sont pas un outil qu’elle utilisera et elle s’attend à ce que la phase de récupération soit lente et agitée en raison de l’incertitude économique et des défis structurels – donc le taux n’augmente pas non plus.

Cela signifie que les prêts hypothécaires à taux variable continueront à rester bas et peut-être même à diminuer à mesure que les rabais de taux d’intérêt préférentiel continueront à augmenter. Finalement, ces taux variables commenceront à augmenter lorsque le taux directeur augmentera alors que l’économie se remettra complètement de l’effondrement du PIB induit par le Covid-19. Bien qu’il semble temporaire, le PIB réel annualisé a diminué de 39 % au deuxième trimestre, car toutes les composantes de la demande globale se sont affaiblies.

Les taux fixes ont chuté rapidement au cours de l’année dernière. Au début de la pandémie, même avec un important programme d’assouplissement quantitatif, les taux fixes sont restés stables, probablement en raison de l’augmentation des primes de risque des sources de financement habituelles des prêteurs. Comme les banques canadiennes sont en mesure de revenir sur les marchés de la dette qui recherchent des primes de risque plus faibles, l’augmentation de l’épargne et le programme d’assouplissement quantitatif font maintenant baisser les taux fixes à des niveaux historiquement bas.

Ces taux d’intérêt bas, variables et fixes, soutiennent les marchés immobiliers résidentiels presque hyperactifs. Alors que les emprunteurs sont un peu limités par le test de résistance imposé par la réglementation, les faibles taux donnent aux emprunteurs un appétit accru pour les maisons. À terme, l’autre moteur du marché, les vendeurs et les acheteurs, reviendra à l’équilibre et le marché se stabilisera.

La majorité des pertes d’emploi étant apparemment concentrée dans les zones à faibles revenus de l’économie, la plupart des emprunteurs semblent pouvoir maintenir leur hypothèque et pour la plupart des gens, l’hypothèque est le dernier paiement à manquer, si bien que l’effondrement du marché immobilier, si souvent prédit, semble être un scénario catastrophe lointain qui a peu de chances de se produire.

Conclusion ? Avec la hausse rapide des prix des maisons et des évaluations qui en découlent, et les taux fixes et variables extrêmement bas, le moment est peut-être bien choisi pour utiliser la valeur nette de votre maison afin de financer des rénovations, de rembourser des dettes plus coûteuses ou d’autres possibilités d’investissement.