Le marché du logement résidentiel canadien a explosé, les mesures de confinement de la pandémie ayant été assouplies dans tout le pays. Toutes les transactions qui avaient été mises en attente pendant le marché de printemps, traditionnellement très actif, sont passées à l’été et le volume et les prix élevés observés en juillet devraient se poursuivre en août et en septembre.
Que va-t-il se passer ensuite ? Lorsque les feuilles commenceront à tourner, on s’attend à ce que le marché du logement résidentiel revienne à un niveau de référence plus bas. À l’heure actuelle, ce sont surtout les vendeurs qui profitent de la demande refoulée, des taux d’intérêt bas et de la diminution des stocks.
La faiblesse des stocks est probablement le principal moteur du marché actuel. Le ratio ventes/nouvelles inscriptions a atteint son plus haut niveau en 18 ans, à 0,74, ce qui est une condition de l’offre et de la demande qui permet aux vendeurs de contrôler de nombreux marchés. Si les stocks ne commencent pas à entrer sur le marché, une accélération des prix à court terme est très probable.
Les taux d’intérêt resteront probablement bas à court terme et la Banque du Canada est allée jusqu’à dire que le taux cible du financement à un jour restera bas jusqu’en 2022. Par la suite, les personnes choisissant des taux variables devraient commencer à envisager de fixer des taux fixes bas à l’approche de 2022, car les taux variables pourraient bondir rapidement à mesure que le taux cible au jour le jour augmentera, lorsque le pire des stress économiques provoqués par la pandémie commencera à se faire sentir.
Si vous êtes un investisseur, soyez méfiant car cela pourrait bien être le sommet du marché actuel. Si vous achetez une maison et que votre horizon est de 10 à 15 ans, ne laissez pas passer l’occasion d’acquérir la maison de vos rêves, mais assurez-vous qu’il s’agit bien de la maison que vous souhaitez, car vous pourriez ressentir un peu de remords d’acheteur à moyen terme.