23 Jan

Prévisions et prédictions des taux hypothécaires pour 2023

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Publié par: John Burgess

Je trouve toujours que David Larock a des commentaires intéressants sur le marché hypothécaire. Avec l’aide de Deepl, voici donc sa première chronique de l’année traduite.

Bienvenue à nouveau !

Comme le veut la tradition, mon premier post de 2023 proposera quelques prédictions et prévisions pour l’année à venir, mais tout d’abord, quelques qualificatifs importants.

Il est difficile de faire des prévisions dans les meilleurs moments, et ce n’est pas le cas aujourd’hui.

Nous vivons aujourd’hui une période de volatilité élevée où une myriade de facteurs ont le potentiel de modifier substantiellement notre trajectoire économique au cours des douze prochains mois. Ces facteurs sont les suivants

Le cycle de resserrement de la politique monétaire le plus marqué depuis des décennies.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie et la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, qui continuent toutes deux de s’intensifier.

La trajectoire de la pandémie mondiale, notamment en Chine où les taux d’infection continuent de grimper en flèche.

Voici mes cinq prédictions relatives aux prêts hypothécaires pour l’année à venir.

Les banques centrales ne soutiennent plus le marché.

Nous sommes arrivés à la fin d’une longue période où les mauvaises nouvelles pour l’économie étaient de bonnes nouvelles pour les marchés financiers parce qu’elles entraînaient des baisses de taux des banques centrales, le maintien de taux ultra-bas et/ou d’autres formes de largesses en matière de politique monétaire.

Cette époque est révolue.

La Banque du Canada (BdC) et la Réserve fédérale américaine ont passé la dernière partie de l’année 2022 à reconnaître que des taux plus élevés entraîneront des difficultés économiques et à avertir qu’elles resteront sur la voie de la lutte contre l’inflation même si ces difficultés s’accumulent (car ne pas le faire entraînerait des résultats encore pires).

À l’avenir, les bonnes nouvelles économiques seront mauvaises pour les marchés financiers, car elles renforceront la nécessité de relever les taux.

Chaque donnée économique encourageante, telle que les chiffres de l’emploi au Canada la semaine dernière (qui ont révélé la création de 104 000 nouveaux emplois le mois dernier), augmentera la probabilité de nouvelles hausses de taux et repoussera le moment d’une éventuelle baisse des taux.

Bienvenue en 2023, où les bonnes nouvelles sont des mauvaises nouvelles.

L’inflation sera plus forte que prévu.

Notre indice global des prix à la consommation (IPC) est tombé de son pic de 8,1 % en juin à 6,8 % en novembre, mais nous sommes encore loin de l’objectif de 2 % de la Banque du Canada. Je m’attends à ce que nous terminions l’année 2023 au-dessus de la prévision actuelle de la Banque pour le quatrième trimestre, soit 2,8 %.

La croissance moyenne des salaires d’une année sur l’autre s’est établie à plus de 5 % au cours des sept derniers mois. Je ne vois pas notre IPC global descendre beaucoup plus bas que notre taux de croissance moyen des salaires pendant une période durable, car les coûts de la main-d’œuvre sont si omniprésents.

Je ne vois pas non plus de signes indiquant que la croissance des salaires va ralentir de sitôt. Même si un taux de plus de 5 % semble impressionnant, les prix augmentent toujours plus vite que les salaires, de sorte que le pouvoir d’achat du travailleur moyen continue de diminuer.

Les employés ont plus de moyens de pression qu’ils n’en ont eu depuis longtemps, et ils ne sont pas avides – ils se battent pour garder la tête hors de l’eau. (Une partie de ce levier vient du fait que les baby-boomers canadiens prennent leur retraite à un rythme record, et c’est une tendance à long terme qui va réduire notre offre de main-d’œuvre).

La BdC ne pivotera pas en 2023.

Dans l’ère moderne, la BdC a historiquement enregistré une moyenne de quatorze mois entre sa dernière hausse de taux et sa première baisse de taux. La durée de ce décalage fait l’objet de nombreux débats.

Ceux qui espèrent un écart plus court que la normale pourraient invoquer le fait que les niveaux d’endettement de nos ménages et de nos gouvernements atteignent des sommets. Cela amplifiera l’impact de chaque hausse de taux et pourrait contribuer à raccourcir la période nécessaire pour juguler l’inflation.

Bien que je concède ce point, je ne m’attends toujours pas à ce que la BdC pivote en 2023.

Tout d’abord, la Banque n’a peut-être pas encore fini de relever ses taux. Les solides données sur l’emploi augmentent les chances de voir au moins une hausse des taux hypothécaires lors de la prochaine réunion de la Banque du Canada, le 25 janvier, et il n’est pas exclu qu’une autre hausse ait lieu lors de sa réunion du 8 mars. Notre période de guérison n’a peut-être même pas encore commencé.

L’inflation est également beaucoup plus élevée aujourd’hui qu’elle ne l’a été au cours de nos derniers cycles de resserrement et, comme indiqué au point 2, elle s’est étendue à l’ensemble de notre économie et est soutenue par une croissance des salaires qui n’a même pas produit de gains de revenus réels pour les travailleurs à ce jour.

Enfin, je pense que la Banque du Canada a une forte tendance au resserrement excessif cette fois-ci, car elle a attendu trop longtemps avant de commencer à relever les taux lorsque nos pandémies ont pris fin, ce qui a porté un coup à sa crédibilité en matière de lutte contre l’inflation.

Nos marchés immobiliers ne s’effondreront pas.

La hausse des taux hypothécaires a inspiré un chœur croissant de pronostiqueurs qui prédisent la mort imminente de nos marchés immobiliers régionaux, en particulier la RGT et la GVA.

Je ne suis pas de cet avis.

Pour être clair, je pense que les prix des maisons sur la plupart des marchés pourraient terminer l’année en baisse, mais pas de façon spectaculaire. Je m’attends à des baisses de prix ne dépassant pas 10 %.

Bien que les taux hypothécaires plus élevés exercent certainement une pression sur les propriétaires et limiteront probablement la hausse des prix à court terme, nos marchés immobiliers régionaux sont bien placés pour résister à un ralentissement.

Environ 50 % des propriétaires canadiens ne sont pas endettés. Parmi ceux qui ont un prêt hypothécaire, environ 70 % sont des emprunteurs à taux fixe qui ne ressentiront pas le poids de la hausse des taux avant la fin de leur terme. À ce moment-là, ils renouvelleront un solde hypothécaire nettement inférieur à celui auquel ils étaient initialement admissibles.

Les quelque 30 % d’emprunteurs hypothécaires qui ont des taux variables ont été touchés beaucoup plus immédiatement par la forte hausse des taux. Mais ils ont également été qualifiés à des taux de simulation de crise proches des niveaux d’aujourd’hui, et la plupart de ces prêts hypothécaires ont des paiements fixes qui n’augmentent pas jusqu’à ce que les taux de déclenchement soient atteints (et même à ce stade, une flexibilité de paiement supplémentaire est souvent encore disponible).

Une forte hausse des taux peut évoquer des images de la crise immobilière américaine de 2008. Mais ce n’est pas le cas. Le marché hypothécaire canadien est réglementé de manière beaucoup plus conservatrice que le marché américain, et l’histoire n’a pas montré de corrélation significative entre les taux hypothécaires élevés et les défauts de paiement.

En fait, les pertes d’emploi sont beaucoup plus fortement corrélées aux défauts de paiement des prêts hypothécaires, et même si notre marché de l’emploi va probablement perdre un peu de son élan cette année, nous sommes loin du type de pic de chômage qui déclencherait une poussée des défauts de paiement des prêts hypothécaires.

Le test de résistance ne sera pas réduit ou éliminé en 2023.

Le test de résistance a été lancé à l’origine lorsque les taux étaient proches de leur niveau le plus bas. Il a été conçu pour garantir que toute personne commençant avec un taux hypothécaire très bas puisse se permettre un taux plus élevé à l’avenir.

Maintenant que les taux hypothécaires sont revenus à des niveaux proches de leur moyenne sur vingt ans, la nécessité de se protéger contre ce risque a considérablement diminué. Cela a fait naître l’espoir que notre régulateur pourrait réduire le taux de stress-test ou l’annuler complètement (ce qui augmenterait l’accessibilité financière de tous d’environ 20 %).

Je ne vois pas notre régulateur bancaire donner un coup de pouce massif à la demande de logements à un moment où nous avons besoin de moins de demande pour aider à réduire l’inflation. À un moment donné dans le futur, si l’inflation est de nouveau sous contrôle et que nos taux d’emprunt actuels ne stimulent pas suffisamment la demande de logements, il pourrait jouer cette carte. Mais pas en 2023.

(Puisque notre régulateur bancaire ne sera pas occupé à le faire, espérons qu’il supprimera l’exigence anticoncurrentielle selon laquelle les emprunteurs doivent réussir le test de résistance s’ils veulent changer de prêteur au moment du renouvellement pour obtenir un meilleur taux).

Si vous êtes à la recherche d’un prêt hypothécaire et que vous essayez de choisir entre un taux fixe et un taux variable, voici les compromis que vous devez faire dans le contexte actuel.

Si vous optez pour un taux variable aujourd’hui, vous faites le pari qu’il faudra une récession (et pas une récession légère) pour faire reculer l’inflation et que la Banque du Canada devra baisser sensiblement son taux lorsque nous en arriverons là (ce qui, à mon avis, sera le cas).

Vous commencerez avec un taux plus élevé maintenant en faisant le pari que vous récupérerez cette prime initiale, et même plus, pendant toute la durée de votre contrat. (Pour ma part, je pense toujours qu’il y a une bonne chance que cela se produise).

Si vous optez pour un taux fixe aujourd’hui, vous vous assurez d’un taux de départ plus bas et vous acceptez le risque d’avoir une prime après que l’inflation se soit calmée et que la Banque du Canada ait commencé à réduire son taux directeur. (Bien que vous ne vérifierez pas nerveusement les titres des journaux pendant que cela se produit, comme le feront vos homologues à taux variable).

De plus, si votre contrat de prêt hypothécaire à taux fixe est assorti de conditions de pénalité équitables et que les taux baissent plus que prévu pendant la durée du prêt, il se peut qu’à un moment donné, le fait de payer une pénalité pour refinancer à un taux inférieur vous permette de réaliser une économie nette. Sachez que certains prêteurs imposent des pénalités de rupture excessivement élevées qui limitent considérablement les chances que le calcul joue en votre faveur (je vous regarde, vous, les six grandes banques !).Toronto mortgage ratesThe Bottom Line : Les rendements des obligations du gouvernement du Canada ont récemment fait des bonds, mais sont restés dans une large fourchette jusqu’à présent en 2023. Cela pourrait changer jeudi, lorsque les dernières données sur l’IPC américain seront publiées, car l’inflation américaine est actuellement le point de données le plus important.

Je m’attends à ce que nos taux hypothécaires fixes restent à leurs niveaux actuels à très court terme, mais je m’attends également à ce qu’ils augmentent au-delà de leurs niveaux actuels, car les marchés financiers tiennent davantage compte des avertissements de hausse à long terme émanant de la Fed et de la Banque du Canada.

Les remises sur les taux hypothécaires variables sont restées stables ces derniers temps, mais l’attrait des taux variables a diminué car ils deviennent de plus en plus chers par rapport à leurs équivalents à taux fixe. Le rapport sur l’emploi de la semaine dernière a augmenté les paris que la BoC augmentera encore de 0,25 % lors de sa prochaine réunion le 25 janvier.

Publié initialement le 9 janvier 2023 par David LarockMortgage Rate Forecast and Predictions for 2023

 

22 Fév

Les hypothèques à taux fixe vont-elles augmenter?

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Publié par: John Burgess

Les dernières indications de la Banque du Canada suggèrent que les taux hypothécaires vont rester bas à court terme, c’est-à-dire au cours des douze à quinze prochains mois. Quelques indicateurs importants, en particulier sur le marché des taux fixes, suggèrent qu’il est fort possible que les taux fixes commencent à augmenter et pourraient grimper jusqu’à 100 points de base (1,0 %).

Citant abondamment les travaux de Capital Economics Stephen Brown, le National Post parle d’une hausse des taux fixes d’environ 50 points de base (0,5 %) cette année.

Pourquoi cela pourrait-il se produire et est-ce une prévision raisonnable ? Deux principaux facteurs sont devenus plus coûteux ces derniers temps, alors que les économies se renforcent avec la normalisation des mesures de lutte contre la pandémie et que le déploiement des vaccins permet de surmonter les difficultés logistiques auxquelles on aurait dû s’attendre pour produire et fournir des vaccins à des milliards de personnes.

L’une des principales activités qui ont permis de maintenir les taux fixes à un niveau bas a été les mesures d’assouplissement quantitatif de la Banque du Canada, à hauteur de 4 à 5 milliards de dollars par semaine sur les marchés obligataires du gouvernement canadien. En achetant activement des obligations sur le marché libre, la Banque du Canada a maintenu les rendements à un niveau extrêmement bas. Le renforcement des économies a cependant modifié l’appétit des investisseurs pour le risque et l’activité des investisseurs a été suffisante pour secouer les achats de la Banque du Canada, ce qui a provoqué des vents contraires et a permis aux rendements de commencer à augmenter. Les rendements des obligations à 5 et 10 ans ont augmenté de 10 points de base (0,1 %) au cours de la semaine dernière.

D’un autre côté, le programme d’assouplissement quantitatif finira par s’achever lorsque l’inflation atteindra ses objectifs et que les écarts de productivité disparaîtront. Cela  garantit  une hausse des taux fixes, car les obligations sont laissées aux seules forces du marché – même si l’on spécule sur le fait que les gouvernements ne peuvent pas réellement permettre que cela se produise.

La deuxième indication qui permet de prédire une hausse des taux fixes est la hausse du rendement du swap de taux d’intérêt à 5 ans du Canada. Le swap de taux à 5 ans est une bonne approximation des coûts de financement de la banque – donc si les coûts de financement augmentent, les marges diminuent et si les marges diminuent tôt ou tard, elles vont être repoussées à la hausse et la façon dont cela se fera est d’augmenter le taux fixe.

Qu’est-ce que cela suggère ? C’est le bon moment pour choisir un prêt hypothécaire à taux fixe et possiblement envisager le refinancement de votre prêt actuel afin de bloquer les taux fixes qui sont actuellement au plus bas pour les cinq prochaines années. Les écoles de commerce vous apprennent que les banques sont réticentes à prendre des risques, et qu’il est peut-être préférable de l’être également lorsque vous empruntez pour votre maison. Un taux fixe provenant d’un prêteur à pénalité équitable est le meilleur moyen de prévenir le risque de financement des ménages inspiré par l’hypothèque à l’heure actuelle pour les emprunteurs.

21 Jan

Revue de l’annonce de la Banque du Canada

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Publié par: John Burgess

Comme prévu par l’analyse majoritaire, la Banque du Canada (BdC) a maintenu son taux directeur inchangé lors de sa première réunion de 2021.

Le taux cible de financement à un jour sera maintenu à 0,25 %, comme il l’a été depuis le début de la pandémie. Cela permettra de maintenir le taux préférentiel de la majorité des banques à 2,45 % et, par la suite, les taux variables aux niveaux historiquement bas que nous avons connus. La banque prévoit de maintenir le taux directeur à ce niveau jusqu’en 2023, date à laquelle elle estime que son objectif de 2 % pour l’inflation est aussi viable que la combinaison d’une épargne élevée des ménages, d’une capacité excédentaire et d’une demande des consommateurs en baisse revient à l’équilibre.

En outre, la banque poursuivra son programme d’assouplissement quantitatif d’au moins 4 milliards de dollars par semaine, qui maintiendra les rendements des obligations du gouvernement canadien aux niveaux que nous connaissons actuellement. Pour le marché du logement, cela signifie que nous pouvons nous attendre à ce que les taux d’intérêt fixes restent à leur niveau actuel.

L’économie s’est remise à tourner pendant l’été après s’être arrêtée au début du printemps, pour voir une fois de plus la deuxième vague attendue de la pandémie apporter des réponses de type « lockdown » à la montée en flèche des taux d’infection. L’arrivée anticipée des vaccins, indépendamment des difficultés logistiques liées à l’introduction des aiguilles dans les armes, a fait naître un certain optimisme quant à la dissipation des effets à court terme de la pandémie dans un délai raisonnable. La croissance économique devrait être négative au premier trimestre 2021, mais un fort rebond au deuxième trimestre marquera le début d’une croissance robuste pour 2022 et un retour à des niveaux « normaux » en 2023.

En résumé, l’économie souffre encore à court terme, mais la Banque du Canada poursuivra ses mesures actuelles de taux directeur pratiquement au plus bas et ses programmes d’assouplissement quantitatif d’intervention sur le marché, ce qui se traduira par le maintien de taux d’intérêt à un niveau historiquement bas pendant au moins les 12 prochains mois, voire plus longtemps.

12 Jan

Taux fixes pour les non-économistes

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Publié par: John Burgess

Le taux d’intérêt de votre prêt hypothécaire à taux fixe est directement lié au coût de l’argent que la banque vous prête. Les banques empruntent de nombreuses façons différentes, qu’elles prêtent ensuite aux consommateurs. La façon la plus simple de procéder consiste à accepter vos dépôts et à vous verser des intérêts sur votre dépôt – elles vous ont effectivement emprunté de l’argent. Les dépôts des consommateurs sont la source de financement la moins chère des banques.

Le marché obligataire est une autre source importante de fonds. Une banque émet des obligations – elle emprunte de l’argent à des investisseurs – puis prête l’argent à ses clients et profite de la différence entre ce qu’elle paie en intérêts à ses investisseurs et ce qu’elle reçoit en intérêts de ses emprunteurs.

Le coût de cette source de fonds pour la banque est lié au prix des obligations du gouvernement du Canada (GdC). Les obligations du GdC sont considérées comme sans risque et le prix des obligations bancaires est généralement assorti d’une prime de risque supérieure au prix des obligations du GdC.

En prédisant l’évolution du prix des obligations du GdC, nous pouvons prévoir l’évolution des taux d’intérêt fixes pour les consommateurs. Les fluctuations habituelles de l’économie et la répartition des investissements en fonction des risques ont tendance à faire bouger les marchés obligataires. Lorsque les investisseurs éprouvent une augmentation de risque ils achètent des obligations en faveur d’autres actifs, lorsque les investisseurs se sentent plus optimistes et donc moins exposés au risque, les rendements obligataires augmentent, car les investisseurs vendent des obligations pour investir leur argent ailleurs.

Puis vient une pandémie et ce que l’on appelle l’assouplissement quantitatif (AQ), un outil de la Banque du Canada (BdC) destiné à l’aider dans certaines de ses fonctions essentielles, à savoir la stabilité des marchés financiers et un taux d’inflation prévisible et stable. L’assouplissement quantitatif actuel de la Banque du Canada, qui représente près de 4 milliards de dollars par semaine en interventions sur les marchés obligataires à moyen terme, contribue de manière significative à maintenir les taux fixes à un faible niveau.

Au début, le programme d’assouplissement quantitatif portait sur la liquidité et la stabilisation du marché. L’accent a été déplacé et il s’agit maintenant pour la Banque du Canada de maintenir son mandat en matière d’inflation. En maintenant des taux bas et en encourageant les consommateurs et les entreprises à emprunter pour fournir des capitaux à l’économie sous forme de dépenses et d’investissements en biens et services. L’économie étant ravagée par une pandémie, l’économie a besoin d’argent bon marché et le programme d’assouplissement quantitatif maintient des taux d’intérêt bas, ce qui encourage l’emprunt, les dépenses et l’investissement.

À mesure que l’économie s’améliore et que l’emploi commence à revenir à la normale ou à la nouvelle normale, car il est clair que cette période de pandémie aura des effets durables sur notre façon de travailler, ce programme d’AQ commencera à s’essouffler. On ne s’attend pas à ce que cela se produise très bientôt. Ainsi, même si l’économie s’améliore grâce à l’introduction généralisée des vaccins Covid19, la BdC maintiendra très probablement son programme AQ afin de garantir que la reprise ne s’essouffle pas. Par conséquent, les faibles taux actuels ne disparaîtront pas très bientôt.

 

5 Jan

Renouvellement du Campus Selby du Collège Dawson

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Publié par: John Burgess

Déserté depuis 20 ans, l’ancien Campus Selby du Collège Dawson sera transformé en un immeuble d’appartements locatifs par ses nouveaux propriétaires, menés par le duo Pur Immobilia et Batimo.

ANDRÉ DUBUC LA PRESSE

Le tandem a acquis récemment la propriété de la rue Saint-Antoine Ouest, en bas de la côte à Westmount, en bordure de l’arrondissement du Sud-Ouest. Le prix payé est de 18 100 000 $, selon l’acte de vente que La Presse a consulté.  Lire la suite

3 Jan

L’économie et les taux variables pour les non économistes

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Publié par: John Burgess

Pour tous les emprunteurs, l’une des décisions clés lors du choix d’un produit hypothécaire est de choisir entre un prêt à taux variable ou à taux fixe. Un prêteur ayant récemment proposé un prêt hypothécaire à taux variable de 0,99 %, il est peut-être utile d’examiner les avantages et les inconvénients de ce type de prêt.

Les prêts hypothécaires à taux variable sont liés à l’objectif de la Banque du Canada concernant le taux cible du financement à un jour, qui est l’outil principal de la Banque pour influencer le taux d’inflation. Il s’agit de l’un des quatre principaux mandats de la Banque, qui consiste à maintenir un taux d’inflation stable et prévisible au milieu de la fourchette de un à trois pour cent. L’objectif de la Banque en matière d’inflation est donc de deux pour cent.

À compter d’aujourd’hui (4 janvier 2021), le taux cible est de 0,25 % et, en règle générale, les banques ajoutent 2,20 % à ce taux pour fixer leur taux préférentiel. Ce taux préférentiel est le taux variable auquel elles offrent ensuite diverses réductions. Il convient de noter que toutes les banques ne fixent pas leur taux préférentiel de la même manière. Il est donc probablement judicieux de demander le chiffre précis du taux préférentiel, car vos accords peuvent simplement faire référence au taux préférentiel de la banque.

Sans entrer dans la discussion, seul un économiste comprend ce qu’est l’inflation, nous pouvons simplement accepter que le taux d’inflation au Canada s’élève à un pour cent, de sorte que le taux cible est extrêmement bas et n’ira pas beaucoup plus bas, car la Banque du Canada a continuellement donné des indications qu’elle ne baissera pas le taux en taux négatifs. Récemment, cependant, la Banque a indiqué qu’il était possible de réduire le taux à un niveau inférieur aux multiples habituels de 0,25 %. Il est donc très possible que nous assistions à une nouvelle baisse du taux cible.

Pourquoi l’inflation est-elle si faible ? L’économie est essentiellement au point mort en raison de la pandémie et les dépenses ont cessé. Lorsque l’économie se redressera et que l’inflation commencera à augmenter, le taux cible augmentera également, car la Banque maintient l’inflation dans une fourchette de 1 à 3 %. Il convient de noter qu’en janvier 2020, le taux cible était de 1,75 %. Nous avons donc une bonne idée de la direction que peut prendre le taux cible et donc le taux préférentiel, car l’économie canadienne se renforce…. il ne fait qu’augmenter.

Quand cela vat-il se produire ? Selon la Banque du Canada, ils ne s’attendent pas à ce que le taux cible commence à augmenter avant 2023. Récemment, les économistes de la Banque Royale du Canada ont appelé le troisième trimestre 2022 comme étant le premier mouvement à la hausse du taux cible.

Qu’est-ce que tout cela signifie pour les emprunteurs ?

1. Des taux variables très bas, assortis de fortes réductions par rapport au taux préférentiel, sont offerts
2. Ces taux resteront inchangés pendant les 18 prochains mois
3. Lorsqu’ils commenceront à augmenter, ce sera par tranches de 0,25%
4. Lorsque le taux augmente, votre paiement augmente

5. Il est très possible que votre taux variable devienne plus élevé qu’un taux fixe

Et qu’est-ce que tout cela signifie ? Les emprunteurs qui choisissent un produit à taux variable doivent être attentifs, surtout s’ils ont un budget limité. Le point positif est que si un taux fixe devient plus attractif, la pénalité pour sortir d’un prêt hypothécaire à taux variable est de trois mois d’intérêt, après quoi vous pouvez passer à un prêt hypothécaire à taux fixe.

Si vous voulez oublier votre prêt hypothécaire pendant les quatre années et neuf mois à venir, choisissez un prêt hypothécaire à taux fixe. Si vous êtes du genre à prêter attention aux indicateurs économiques : les prêts hypothécaires à taux variable sont extrêmement intéressants aujourd’hui.

13 Oct

Résilier un contrat hypothécaire

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Publié par: John Burgess

Tous les contrats de prêt hypothécaire prévoient une pénalité en cas de remboursement anticipé de la totalité du prêt. Pour les personnes séduites par certains des prêts hypothécaires à taux extrêmement bas disponibles, ces pénalités peuvent être extrêmement élevées, jusqu’à 3 % par an du solde restant dû pour la durée restante. Le langage standard pour les prêts hypothécaires à taux fixe est le plus élevé de trois mois d’intérêt ou du différentiel de taux d’intérêt. Le montant du différentiel de taux d’intérêt est simplement la différence entre votre taux actuel et le taux appliqué sur le produit ayant une durée similaire à la durée restante de votre terme.

Donc différentiel x durée restante x solde restant = la pénalité.

Il est surprenant de voir quels taux la banque utilise pour calculer la différence, qu’elle utilise le taux affiché ou le taux réel. Manulife explique le calcul et compare la différence entre les types de taux utilisés pour calculer la pénalité.  Calculation de pénalité hypothécaire

27 Sep

Le marché de Montréal a-t-il surchauffé ?

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Publié par: John Burgess

Selon Lukas Jasmin-Tucci, analyste à la Société canadienne d’hypothèques et de logement, bien qu’il y ait eu des preuves au cours des deux derniers trimestres que l’accélération des prix sur le marché montréalais est problématique et qu’il y a maintenant une surchauffe modérée du marché, la surévaluation du marché reste faible. Cette affirmation est assortie d’une mise en garde : les prix des maisons corrigés de l’inflation (prix réels des maisons) ont fortement augmenté au cours des derniers trimestres, mais la croissance du revenu personnel disponible et de la population entre 25 et 34 ans a connu des gains plus modestes. Une surévaluation reste donc possible dans un avenir proche. Le rapport complet de la SCHL et l’extrait pour Montréal sont disponibles aux liens ci-dessous.

Évaluation du marché de habitation Q3 2020

Évaluation du marché Montréalais

 

10 Sep

La Banque du Canada maintient le taux directeur

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Publié par: John Burgess

Comme prévu, en fait télégraphié par la Banque du Canada elle-même, le taux directeur reste inchangé à 0,25%. C’est là qu’il restera probablement à court terme car la Banque a déclaré que les taux d’intérêt négatifs ne sont pas un outil qu’elle utilisera et elle s’attend à ce que la phase de récupération soit lente et agitée en raison de l’incertitude économique et des défis structurels – donc le taux n’augmente pas non plus.

Cela signifie que les prêts hypothécaires à taux variable continueront à rester bas et peut-être même à diminuer à mesure que les rabais de taux d’intérêt préférentiel continueront à augmenter. Finalement, ces taux variables commenceront à augmenter lorsque le taux directeur augmentera alors que l’économie se remettra complètement de l’effondrement du PIB induit par le Covid-19. Bien qu’il semble temporaire, le PIB réel annualisé a diminué de 39 % au deuxième trimestre, car toutes les composantes de la demande globale se sont affaiblies.

Les taux fixes ont chuté rapidement au cours de l’année dernière. Au début de la pandémie, même avec un important programme d’assouplissement quantitatif, les taux fixes sont restés stables, probablement en raison de l’augmentation des primes de risque des sources de financement habituelles des prêteurs. Comme les banques canadiennes sont en mesure de revenir sur les marchés de la dette qui recherchent des primes de risque plus faibles, l’augmentation de l’épargne et le programme d’assouplissement quantitatif font maintenant baisser les taux fixes à des niveaux historiquement bas.

Ces taux d’intérêt bas, variables et fixes, soutiennent les marchés immobiliers résidentiels presque hyperactifs. Alors que les emprunteurs sont un peu limités par le test de résistance imposé par la réglementation, les faibles taux donnent aux emprunteurs un appétit accru pour les maisons. À terme, l’autre moteur du marché, les vendeurs et les acheteurs, reviendra à l’équilibre et le marché se stabilisera.

La majorité des pertes d’emploi étant apparemment concentrée dans les zones à faibles revenus de l’économie, la plupart des emprunteurs semblent pouvoir maintenir leur hypothèque et pour la plupart des gens, l’hypothèque est le dernier paiement à manquer, si bien que l’effondrement du marché immobilier, si souvent prédit, semble être un scénario catastrophe lointain qui a peu de chances de se produire.

Conclusion ? Avec la hausse rapide des prix des maisons et des évaluations qui en découlent, et les taux fixes et variables extrêmement bas, le moment est peut-être bien choisi pour utiliser la valeur nette de votre maison afin de financer des rénovations, de rembourser des dettes plus coûteuses ou d’autres possibilités d’investissement.